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Surface Le sorgho gagne du terrain en France

La filière du sorgho avait rendez-vous à Baziège (Haute-Garonne), chez Arvalis, le 24 janvier 2020, pour faire un point sur cette production qui séduit de plus en plus de régions françaises.

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54 %C’est l’augmentation de la surface semée en sorgho en France sur quatre ans.

Les surfaces en sorgho en France enregistrent une progression de 54 % sur quatre ans et totalisent 85 400 ha en 2019. La collecte a été de 280 000 tonnes. L’Hexagone progresse donc à contre-courant de la production mondiale, qui recule de 2 millions d’hectares par rapport à 2018, notamment à cause d’une baisse aux États-Unis.

De nouvelles régions productrices

L’Occitanie, terroir traditionnel de production, a semé 24 100 ha de sorgho en 2019 et récolté 72 000 t. La Nouvelle-Aquitaine arrive sur la deuxième marche du podium avec 19 200 ha et 43 300 t. Le Centre-Val de Loire émerge avec 17 700 ha, affichant une hausse de 160 % de sa surface sur quatre ans. Il est suivi de l’Auvergne-Rhône-Alpes (10 000 ha) et de la Bourgogne-Franche-Comté (5 000 ha), dont la progression est de 246 %.

 

> À lire aussi, notre dossier : Soja, tournesol, sorgho, ces cultures qui remontent au nord (11/12/2019)

 

Des surfaces en hausse, si les semences suivent

« Nous espérons que la production française dépassera les 100 000 ha en 2020 », confie Jean-Luc Verdier, responsable des activités en sorgho chez Arvalis. Il semblerait toutefois qu’il n’y ait plus de semences disponibles sur le marché.

 

Selon le rendement, la marge brute à l’hectare, hors prime, varie actuellement de 480 € à 630 €. Les rendements n’ayant pas été maximaux en 2019, notamment à cause du stress hydrique en deuxième partie de cycle, Arvalis va travailler sur la tolérance des variétés aux températures froides et sur la faisabilité de semer plus tôt.

 

Margaux Canis, étudiante à l’école d’ingénieurs de Purpan, à Toulouse, a interrogé 107 producteurs sur leurs motivations et leurs attentes. Pour 35 %, cultiver du sorgho permet d’allonger leur rotation et 22 % apprécient ses besoins limités en eau. Le désherbage est toutefois un problème pour 26 %, ainsi que le fait d’être un mauvais précédent pour le blé.

 

> À lire aussi : « Du méteil et du sorgho pour nos limousines » (13/11/2019)

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